Depuis la crise du Covid, le marché immobilier parisien était en berne, entre des prix records et les effets du confinement qui en avaient poussé plus d’un à quitter la capitale, le vent tourne sur la ville lumière. De nombreux observateurs voient même le retour de la hausse des prix.
Avec un nombre de ventes record, 40 000 ventes sur l’année, un chiffre jamais atteint en 20 ans, le marché immobilier de Paris reprend définitivement des couleurs !
Les chiffres ne donnent donc pas raison à ceux qui présageaient la fin de l’engouement pour Paris. Bien que les prix soient toujours en légère baisse, celle-ci ralentit, et la capitale affichait même une petite hausse sur le deuxième trimestre.
Les indicateurs des avants-contrats prédisent une nouvelle hausse à venir de 0,6 % du marché immobilier parisien.
Il ne faut pas se raconter d’histoires, le contexte économique est compliqué. Une inflation importante, des salaires qui n’augmentent pas, et des prêts immobiliers de plus en plus durs à obtenir. Et pourtant, malgré toutes ces contraintes, Paris demeure une place forte du marché immobilier. Dans le contexte actuel, on aurait pu prédire bien pire pour la capitale.
Cela ne signifie pas qu’une hausse infinie du marché est forcément souhaitable. Un rééquilibre entre acheteurs et vendeurs était bienvenu dans la capitale. D’autant plus que si le marché immobilier se porte aussi bien, c’est en partie dû aux investisseurs étrangers qui profitent d’un dollars fort par rapport à l’euro. Ils sont notamment très présents dans les arrondissements les plus chers de Paris, comme le 6e et le 7e arrondissement.
Ce sont eux qui maintenaient le marché à flot durant le plus dur de la crise. Mais la baisse des prix a permis le retour des investisseurs sur tout type de surfaces, le retour de la hausse des prix les encourageant à investir.
Parmi les observateurs, tous ne prédisent pas forcément de beaux jours au marché immobilier parisien, certains pensent que le marché va continuer de stagner, mais ils précisent que les volumes de ventes ne vont pas s’écrouler pour autant, le marché parisien étant perçu comme une valeur refuge.