Si une ville a pu profiter du développement du Grand Paris, et en particulier de la dynamique des Jeux Olympiques, c’est bien Saint-Ouen. La petite ville du 93 affiche une dynamique comparable à celle de Paris pré-Covid.
La ville profite de rénovations, notamment de nombreux équipements ont été renouvelés en préparatif du coup d’envoi des JO 2024. Saint-Ouen va en effet accueillir le village des athlètes.
Fort de cet élan et en prévision du développement de la commune, avec l’arrivée notable de la ligne 14, reliant en un clin d’œil le centre de Saint-Ouen au cœur de la capitale, de nombreuses entreprises se sont installées.
La ville de Saint-Ouen enregistre une hausse de 6,5 % par rapport à l’année précédente.
Une croissance fulgurante, tout en restant compétitif par rapport à la capitale.
Il y a en effet un manque important de biens immobiliers neufs dans la capitale, un manque qui est comblé par des villes comme Saint-Ouen.
La commune de Saint-Ouen bénéficie de nombreux atouts, une très bonne qualité de vie, des espaces verts comme le Grand Parc ou encore le Village des Rosiers. Saint-Ouen a vu aussi des dizaines de commerces, restaurants et cafés germés ces dernières années. C’est aussi une ville étudiante, avec l’antenne de l’université de Paris Dauphine.
Les acheteurs investissent donc en nombre dans la ville, mais ils sont aussi devenus exigeants. Il y a de nombreux parisiens qui déménagent pour Saint-Ouen, cette migration vers la banlieue parisienne doit s’accompagner pour eux d’une meilleure qualité de vie, ils sont donc intransigeants sur la proximité du métro, la présence d’un espace extérieur, et la qualité du lieu de vie. Ils souhaitent que leur bien soit dans un état impeccable et privilégient donc le neuf.
Le Grand Paris continue son développement. Entre la crise du Covid qui a donné à de nombreux parisiens des envies d’espaces et d’une meilleure qualité de vie, le développement des nouvelles lignes de métro, l’arrivée prochaine des Jeux Olympiques, la petite couronne est en pleine révolution, bien que les prix restent encore très inégales entre deux communes d’un même département, en fonction de la présence ou non de projets immobiliers et de ligne de métro.