La région parisienne est en train de se développer à grande vitesse. Les investisseurs se tournent de plus en plus vers la petite couronne, pour profiter des bonnes affaires qui accompagnent le développement du Grand Paris, et la construction des nouvelles lignes de métro.
Avec le lancement du plafonnement des loyers en 2019, lancé par la mairie de Paris, les investisseurs observent le marché. Ce dispositif devrait être bénéfique autant pour les investisseurs que pour les locataires, afin d’équilibrer l’offre et la demande, et pour limiter la prolifération de locations saisonnières qui ne profitent pas aux habitants mais principalement aux touristes, de nouveaux biens immobiliers devraient donc être remis sur le marché.
Les locataires, de leur côté, se sont tournés depuis le confinement vers la proche banlieue, afin de trouver des espaces et des extérieurs, privilégiant une meilleure condition de vie.
Les investisseurs comme les locataires semblent donc tous regarder vers la banlieue.
Le développement du réseau de transport urbain en banlieue parisienne a fait évoluer les prix du marché dans la proche banlieue. Ces zones échappent également à l’encadrement des loyers, ce qui motive les investisseurs.
Des villes comme Les Lilas et Montreuil profitent notamment du prolongement de la ligne 11. La transformation énergétique est aussi plus facile à gérer dans les villes de la petite couronne, où les immeubles ont été construits pour la plupart dans les années 60, 70 ou plus récemment encore, et les prix des travaux sont plus abordables, comparé aux travaux de rénovation dans un immeuble haussmannien qui impliquent souvent des difficultés au niveau de la copropriété, il n’y a donc qu’une petite partie de la clientèle qui se lance dans les travaux de rénovation dans ce type d’immeuble.
À l’heure actuelle, la crise du Covid a eu un impact peut être plus visible sur le marché immobilier que l’annonce de l’ouverture de nouvelles gares.
La transformation de certains quartiers est en effet très progressive, et rien n’assure encore que le nouveau tracé du métro sera le point clé pour l’attractivité de ces zones. Cependant, la valorisation de ces quartiers, si elle prend du temps, devrait finir par se concrétiser.
Pour l’instant, il s’agit avant tout de spéculation, et d’autres facteurs, comme la politique des villes, la sécurité, ou encore la généralisation du télétravail, pourraient limiter l’effet du réseau ferroviaire du Grand Paris sur le marché immobilier.
Là où des gares sont déjà sorties de terre, on a pu observer un vrai boom de l’immobilier, notamment à Saint-Ouen, à Saint-Denis ou encore à Clichy.
D’autres villes plus enclavées n’ont pas vu les prix de l’immobilier progresser, c’est le cas à Bondy ou Sevran par exemple.