Dans un contexte économique et politique compliqué, l’immobilier de luxe est en hausse de 1,9 % sur l’année, et joue le rôle de valeur refuge. Pour une grande majorité de vendeurs, l’immobilier de luxe est un placement sûr.
Depuis la crise sanitaire, les acheteurs français privilégient l’espace, comme le montre le marché immobilier des maisons, qui a bondi de plus de 14 %. Le cadre de vie prime avant tout. Les agences immobilières enregistrent un véritable engouement pour les hôtels particuliers, les biens immobiliers avec espace extérieur, les duplex, ainsi que les rez-de-jardin. Les agences peuvent enregistrer des dizaines de demandes de visites en seulement quelques heures !
Alors que l’immobilier sur les surfaces moyennes tend à s’équilibrer, l’immobilier de luxe reste très tendu, avec beaucoup plus d’acheteurs de que vendeurs.
À Paris en particulier, qui concentre une grande partie des appartements de luxe à la vente, les prix du mètre carré peuvent attendre les 20 000 euros au mètre carré pour des biens immobiliers d’exception.
Les arrondissements affichant les prix les plus élevés sont le 6ème et le 7ème, tandis que les 10ème, 14ème et 15ème arrondissements sont les plus accessibles pour les biens de prestige.
Alors que pendant la crise du Covid, le marché parisien était soutenu par les acheteurs étrangers profitant d’un dollars fort. C’est principalement les acheteurs français qui investissent sur le marché immobilier de luxe à Paris. Ce sont surtout des actifs de plus de 50 ans en recherche d’une résidence principale. Et ceux pour qui les prix parisiens sont trop élevés se tournent vers le marché immobilier de luxe en banlieue parisienne.
Ce bond du marché s’inscrit en parallèle à une hausse de l’immobilier sur la côte d’Azur, qui a enregistré une hausse de plus de 10 % sur deux ans, ou encore sur la côté Atlantique et la Bretagne, avec des hausses qui atteignent les 30 % !