Les candidats à l’élection municipale parisienne ne pouvaient pas ignorer les problématiques liées au prix de l’immobilier dans la capitale. Le mètre carré ayant dépassé la barre symbolique des 10 000 euros. De plus en plus de parisiens quittent la capitale, devenue trop chère, lui préférant la petite couronne, ou même d’autres métropoles plus abordables. Aide au pouvoir d’achat, législation, propositions pour l’avenir de Paris, voici les promesses électorales des candidats à la Mairie de Paris pour l’immobilier.
La candidate républicaine veut stopper la fuite des parisiens vers la banlieue en leur donnant la priorité à l’achat. Pour la maire du 7ème arrondissement, il ne sert à rien d’investir des milliards dans des plans immobiliers qui ne feront que déstabiliser le marché. La candidate préfère aider les parisiens à rester dans la capitale, et garder une moyenne classe en apportant une aide à la location plutôt qu’à l’achat pour les foyers les plus modestes. Rachida Dati souhaite aussi rénover le parc social parisien.
Pour le candidat sans étiquette à la mairie de Paris, la création de nouveaux logements sociaux à Paris permettrait à la ville de conserver une moyenne classe qui fuit actuellement vers les banlieues. Son objectif est d’atteindre les 25%. L’ancien député LREM pense notamment que l’encadrement des loyers est une nécessité et s’intéresse à Berlin et aux gèles des loyers qui a eu lieu dans la capitale allemande. Une action qui, selon lui, mérite d’être analysée. Pour Cédric Villani, il ne faut pas craindre la radicalité.
L’actuelle maire de Paris souhaite faire une grande levée de fonds pour son plan logement. La maire de Paris veut notamment permettre aux classes moyennes d’accéder à des loyers abordables. Son objectif est d’atteindre 30 000 locations à bas coût dans la capitale. Sur les 20 milliards, un milliard sera directement déposé par la ville de Paris, le reste sera partagé entre fonds publics et fonds privés, notamment des banques et des assureurs. Avec cet argent, Anne Hidalgo veut racheter des immeubles entiers et les louer à des prix régulés. Ce plan logement servira aussi à la construction de nouveaux immeubles d’habitation.
L’arrivé très récente d’Agnès Buzyn dans la course à l’investiture ne nous permet pas de dire avec précision quelles sont ses propositions pour l’immobilier à Paris. Néanmoins, nous savons que la nouvelle candidate LREM a abandonné le plan logement de Benjamin Griveaux. Ce dernier s’était engagé à verser 100 000 euros d’apport aux foyers aux revenus intermédiaires pour les aider à accéder à la propriété. Cette aide à l’achat ne devait pas dépasser 20 % du prix d’achat. La candidate a abandonné très vite cette proposition, l’apport de 100 000 euros aurait eu pour effet néfaste de faire monter les prix de l’immobilier.