Les jeux olympiques de 2024 se rapprochent, la capitale se prépare déjà depuis plusieurs années à accueillir cet événement mondial, qui pourrait bien donner un bon coup d’accélérateur au développement de certains quartiers de Paris et de sa région.
L’une des conséquences immédiates, et qui se fait déjà ressentir sur l’immobilier parisien est la construction du réseau ferroviaire du Grand Paris Express. Ce réseau de transport en commun qui reliera la grande banlieue avec la capitale fait déjà évoluer les prix sur le long de son tracé. Le nord de Paris, secteur prioritaire du développement du Grand Paris est une zone particulièrement intéressante pour les investisseurs.
De très nombreux projets urbains sont prévus pour la perspective des jeux olympiques de 2024, notamment des milliers de nouveaux logements qui vont sortir de terre, ainsi que des services publics et des commerces de proximité. L’objectif afffiché par les organisateurs des jeux olympiques est bien de “laisser la ville de demaine en héritage”, c’est donc une vision long-termiste qui aurait été adopté, à savoir si cela ne sera qu’un effet d’annonce, ou si les structures qui sortiront de terre serviront bel et bien au développement de la région.
C’est en Seine-Saint-Denis que la transformation devrait être la plus forte. Le département va en effet être au cœur du projet de développement des jeux olympiques. Les constructions qui apparaîtront à proximité de la gare sont celles qui prendront le plus rapidement de la valeur. La gare Saint-Denis-Pleyel, qui sera proche du village olympique, sera desservie par les lignes 15, 16 et 17. La zone réunit un grand bassin d’emploi et sera l’un des plus grands carrefours du futur Grand Paris.
Avec des prix bien plus bas que dans la capitale, et accessible rapidement depuis le centre de Paris, Saint-Denis offrent de nombreuses opportunités pour les investisseurs.
Étendu entre les communes de Saint-Denis, de l’Île-Saint-Denis et de Saint-Ouen, le village des athlètes accueillera plus de 16 000 athlètes durant les jeux olympiques, avec 3500 logements répartis dans des immeubles de 7 étages maximum, le tout construit avec des matériaux écologiques, notamment du bois.
Après les jeux, les logements seront transformés en 2200 logements familiaux et 900 habitations spécifiques, qui accueilleront notamment des étudiants. 13 000 mètres carrés complémentaires seront dédiés aux bureaux, et 3300 mètres carrés seront dédiés aux commerces.
De manière générale, la croissance dans les villes et quartiers qui acueillent des constructions pour les jeux olympiques est plus importante que la croissance moyenne du territoire. Il y a donc bien un effet jeux olympiques.
On devrait constater après les jeux olympiques une harmonisation des prix, avec un réajustement des prix du mètre carré, notamment grâce à l’arrivée de logements neufs qui calmera un marché actuellement très tendu.
Pas d’effet d’aubaine à prévoir, avec une grande plus-value entre maintenant et 2024, cependant, les investisseurs peuvent parier sur le long terme, avec des quartiers en développement qui devraient présenter une meilleure qualité de vie, de sécurité, et d’attractivité économique.