Paris ne connait pas la crise

Alors que le confinement avait stoppé net le marché de l’immobilier juste avant l’été, le secteur a redémarré très rapidement à la rentrée. Une fois de plus, l’appétit des gens pour la pierre se confirme à Paris, avec une forte tendance : un nouvel engouement pour la périphérie.

Alors que les pronostics pour la fin d’année était morose, force est de constater qu’il y a un réel dynamisme dans la capitale. La rentrée a marqué le retour des acheteurs sur la scène parisienne, avec un volume de transactions quasi à la normale. Nombreux prophétisaient une chute drastique des prix de l’immobilier, et, malgré quelques gros titres alarmistes, les baisses enregistrées dans la capitale sont très légères et surtout ponctuelles. En fonction des zones, on enregistre même une hausse des prix. Les notaires sont aujourd’hui à 95% de leur activité avant la crise sanitaire. Les taux d’intérêts toujours historiquement bas, incitent encore plus à la reprise du marché. 

Des envies d’espace qui se voient en banlieue

Durant le confinement, il était question d’un véritable regain d’intérêt pour les grands espaces. Les biens immobiliers avec jardin ou balcon étaient particulièrement attractifs et le sont encore aujourd’hui. En effet il semble que cette envie d’espace ne se soit pas essoufflée après le confinement, puisque le prix des maisons en Île-de-France a grimpé de 8%, ce qui est pour la première fois depuis 2007, supérieur à l’augmentation des appartements. La petite couronne bénéficie en premier de ce retour d’intérêt des banlieues, en particulier quand elles sont bien desservies.