Il aura fallu deux ans pour vendre ce bien exceptionnel, situé dans le 16e arrondissement, celui-ci avait déjà accueilli une ambassade, celle du Benelux, puis elle avait été rachetée par un chef d’entreprise. Une fois ses enfants partis du foyer familial, ce grand hôtel particulier a été remis en vente. Ce bien ayant la particularité de disposer de la classification particulière aux ambassades, le réseau Sotheby’s, en charge de la vente de ce bien de prestige, rechercher une ambassade preneuse. Mais voilà, vendre un bien à une ambassade est une opération immobilière délicate, qui prend beaucoup de temps. La première visite a été faite il y a deux ans.
Pour de nombreuses questions, notamment de sécurité liées à la fonction d’une ambassade, il aura fallu des dizaines de visites de différents membres diplomatiques, jusqu’à même la visite d’un ministre. La mise en vente d’un tel bien à un organisme politique comme une ambassade est extrêmement complexe, une l’adéquation du lieu validée, il y eu ensuite un jeu de négociation, avec une première offre à 26 millions, puis 27, 28, jusqu’à monter à 30 millions d’euros. Les institutions du pays en question ont ensuite dues valider le montant.
L’hôtel particulier possède une surface intérieure de 220 mètres carrés, avec trois escaliers, des issues de secours, deux parkings protégés, ainsi qu’une salle de réception, idéale pour recevoir des membres diplomatiques du monde entier. Le bien d’exception possède un parquet Versailles, des moulures, des boiseries au plafond et des fresques murales.
Avant d’être proposé à un gouvernement, ce bien de prestige parisien a été proposé à des chefs d’entreprise, des cabinets d’avocats, et des grandes fortunes étrangères des pays du Golf et des Etats-Unis, ainsi que des personnalités du show-business.